Les Réserves Fauniques de la SÉPAQ sont des joyaux de notre belle Province! Nous y avons pris gout et notre guide-organisateur, Marc, nous prépare toujours des tracés épics!!!
Le défi avec des tracés préparés depuis les cartes sur Internet est que nous découvrons sur le terrain la différence entre la théorie et la pratique. Notre charmant tracé nous a rapidement amené vers une « route » (piste, trail), même pas digne d’être numérotée par la SÉPAQ! Mais avant d’écrire nos découvertes, je veux faire un aparté à propos d’un merveilleux outil qui nous permet de rouler en confiance dans les Réserves de la SÉPAQ.



Notre ami Marc a donc pu reprendre le suivi du tracé avec son rollchart, en recevant de ma part les coordonnées précises d’où nous étions rendus. Bref un beau travail d’équipe pour une Aventure qu’on pouvait poursuivre.
Le reste de la balade s’est déroulé sur les routes secondaires et primaires car nous avions un objectif précis: Terminer la boucle de cet autre merveilleux parc. En roulant, nous avons croisé un « Accueil ». Oui-oui, un Accueil! À 100km de l’entrée la plus au Sud. Étant donc un peu déshydraté, et craignant de manquer d’eau pour le retour (j’avais « brossé » la veille), je m’y arrête pour voir s’ils vendent de l’eau. L’employé de la Réserve est super sympa, mais nous apprend que nous sommes en infraction… Nous ne nous sommes pas enregistrés pour utiliser le Parc…. Et pourtant, nous sommes tous honnêtes, et n’avions aucune mauvaise intention au moment de nous y aventurer. Il nous indique que ses collègues, plus au Sud, ne sont pas aussi conciliants que lui, alors on paie notre droit de passage pour être légaux. $9 de « stationnement » pour chaque moto. Ça fait drôle de payer pour un stationnement alors que tout ce qu’on a fait, c’est rouler sans vraiment se « parker ». À-moins que notre visite dans leur brousse soit considérée comme du Parking…. Alors autre leçon apprise: Toujours arrêter aux postes d’Accueil quand on visite les Réserves. Les Parcs ne semblent pas tous être gérés de la même manière car lors d’une visite dans la Mastigouche, nous nous sommes fait dire que nous n’avions pas besoin de nous enregistrer...
Ayant dépensé beaucoup d’énergie et de temps lors de notre tentative dans la brousse, nous avons intentionnellement annulé les endroits du tracé qui étaient sur des routes non-numérotées. Nous avons donc fait le retour sur du chemin secondaire et primaire, ce que nous avons trouvé plutôt fade et long. Alors autre leçon apprise, on doit trouver un compromis quand on change d’idée sur le tracé entre de la brousse et du highway forestier. Quoiqu’on aime bien « drifter » sur ces chemins, ça devient redondant sur un long tracé.
Alors en résumé, une autre merveilleuse journée, une autre belle découverte, une boucle complétée avec succès, la confirmation que nos outils de navigation sur le terrain sont fiables, et des kilomètre de plus dans notre stock de plaisir en moto Aventure.
Superbe! Ça demontre bien dans quelle galère nous nous sommes embarquée. Encore une fois une randonnée moto Aventure avec un grand A.
RépondreSupprimerfelicitation, c'est toujours un plaisir de vous lire
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