lundi 31 août 2015

Randonnée réserve faunique Rouge-Matawin–Avec les bons outils!

1Les Réserves Fauniques de la SÉPAQ sont des joyaux de notre belle Province!  Nous y avons pris gout et notre guide-organisateur, Marc, nous prépare toujours des tracés épics!!!

Le défi avec des tracés préparés depuis les cartes sur Internet est que nous découvrons sur le terrain la différence entre la théorie et la pratique.  Notre charmant tracé nous a rapidement amené vers une « route » (piste, trail), même pas digne d’être numérotée par la SÉPAQ!  Mais avant d’écrire nos découvertes, je veux faire un aparté à propos d’un merveilleux outil qui nous permet de rouler en confiance dans les Réserves de la SÉPAQ.

 
IMG_5715Outre les traditionnelles cartes papier vendues par la SÉPAQ, il y a aussi ces mêmes cartes en format PDF.  À la base, rien de bien excitant que de parler de PDF, mais ce fichier est aussi agrémenté de coordonnées GPS très précises.  On détient donc un outil exclusif pour explorer les réserves en toute confiance.  Les Aventuriers ont probablement tous eu un jour ou l’autre le désagrément de se retrouver sans signal cellulaire, s’ils naviguent avec leur téléphone intelligent, et donc que l’image de la carte ne se met pas à jour.  Les détenteurs de GPS traditionnels se sont surement aussi retrouvés dans une Réserve, avec leur appareil GPS, découvrant que ce dernier ne connait que les routes primaires, secondaires, et s’ils sont chanceux, quelques tertiaires.  Mais aucune des autres…  Les cartes PDF fournies par la SÉPAQ sont lisibles avec une application appelée PDF Maps.  On la retrouve pour tous les types d’appareils intelligents.  On peut donc naviguer en toute confiance, détenant tous les détails imaginables qu’on peut retrouver sur une Réserve faunique.
 
4Donc je reviens à notre ride, on se retrouve, tel que préparé par notre guide, sur une piste non-numérotée.  On s’y aventure donc, pour environ 7km…  Plus on avance dans la piste, plus on roule dans des herbes hautes, puis dans des arbustes qui ont carrément envahi la piste, puis dans carrément de la brousse.  Mais le guide du jour, Taygher (moi), a confiance en sa carte PDF et confiance en la préparation de notre guide.  Alors on s’y enfonce…  Plus on avance, moins on peut rouler vite, puis en fait, carrément plus rouler…  Sur le tracé, on découvre qu’aucune branche n’est pliée, aucun brin d’herbe n’est écrasé, nous sommes les premiers clowns à s’y aventurer depuis plusieurs pluies!  Même la faune semble avoir préféré les routes numérotées, pour y avoir vu bon nombre d’excréments...
 
5On arrive à un moment donné à un autre niveau d’escalade d’envahissement de la flore.  Une forêt, carrément.  On débarque des motos pour y marcher, dans l’espoir que nous ne sommes encore que devant un mur de brousse.  Mais non!  Il n’y a plus rien!  Même pas quelque chose qui peut ressembler à une piste praticable en été.  Et j’insiste sur le mot été car je le répète: Nous avons entièrement confiance aux cartes de la SÉPAQ!  Ça doit donc être une piste d’hiver, pour les motoneiges ou les quads.  Nous sommes donc résignés à rebrousser chemin.  Heureusement, nous avons pu avec un court détour et une carte fiable, se retrouver précisément sur le chemin où la brousse devait nous mener.
 
Notre ami Marc a donc pu reprendre le suivi du tracé avec son rollchart, en recevant de ma part les coordonnées précises d’où nous étions rendus.  Bref un beau travail d’équipe pour une Aventure qu’on pouvait poursuivre.
 
Le reste de la balade s’est déroulé sur les routes secondaires et primaires car nous avions un objectif précis: Terminer la boucle de cet autre merveilleux parc.  En roulant, nous avons croisé un « Accueil ».  Oui-oui, un Accueil!  À 100km de l’entrée la plus au Sud.  Étant donc un peu déshydraté, et craignant de manquer d’eau pour le retour (j’avais « brossé » la veille), je m’y arrête pour voir s’ils vendent de l’eau.  L’employé de la Réserve est super sympa, mais nous apprend que nous sommes en infraction… Nous ne nous sommes pas enregistrés pour utiliser le Parc….  Et pourtant, nous sommes tous honnêtes, et n’avions aucune mauvaise intention au moment de nous y aventurer.  Il nous indique que ses collègues, plus au Sud, ne sont pas aussi conciliants que lui, alors on paie notre droit de passage pour être légaux.  $9 de « stationnement » pour chaque moto.  Ça fait drôle de payer pour un stationnement alors que tout ce qu’on a fait, c’est rouler sans vraiment se « parker ».  À-moins que notre visite dans leur brousse soit considérée comme du Parking….  Alors autre leçon apprise: Toujours arrêter aux postes d’Accueil quand on visite les Réserves.  Les Parcs ne semblent pas tous être gérés de la même manière car lors d’une visite dans la Mastigouche, nous nous sommes fait dire que nous n’avions pas besoin de nous enregistrer...
 
Ayant dépensé beaucoup d’énergie et de temps lors de notre tentative dans la brousse, nous avons intentionnellement annulé les endroits du tracé qui étaient sur des routes non-numérotées.  Nous avons donc fait le retour sur du chemin secondaire et primaire, ce que nous avons trouvé plutôt fade et long.  Alors autre leçon apprise, on doit trouver un compromis quand on change d’idée sur le tracé entre de la brousse et du highway forestier.  Quoiqu’on aime bien « drifter » sur ces chemins, ça devient redondant sur un long tracé.
 
Alors en résumé, une autre merveilleuse journée, une autre belle découverte, une boucle complétée avec succès, la confirmation que nos outils de navigation sur le terrain sont fiables, et des kilomètre de plus dans notre stock de plaisir en moto Aventure.
 

Taygher

2 commentaires:

  1. Superbe! Ça demontre bien dans quelle galère nous nous sommes embarquée. Encore une fois une randonnée moto Aventure avec un grand A.

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  2. felicitation, c'est toujours un plaisir de vous lire

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Commentaires