Ça faisait longtemps...trop longtemps que j'attendais cette journée du 3 mai 2015. Après une quinzaine de sorties hors route dans le coin du chemin Scotch lors des LLA, et dans la Réserve Faunique Papineau-Labelle à la fin de l'automne, j'étais de plus en plus convaincu d'une chose: j'avais atteint un plateau au niveau de ma technique de pilotage hors route. Et je ferais sûrement une crise cardiaque avant 50 ans parce qu'à tous les obstacle que je croisais, mon cœur se mettait à battre comme un fou car j'étais anxieux de ce qui pouvait m'arriver. Assez pour briser la magie de rouler en hors route.
Oui, j'étais capable d'aller presque partout en me jetant tel un agneau dans le gueule du loup sans trop savoir ce que je faisais. Oui je me suis blessé parce que je suis tombé alors que je n'aurais jamais dû tomber. Oui j'ai cabossé ma moto parce que j'ai fait des erreurs. Ma blonde avait même trouvé un autre nom à notre LLA: "Séances de pétage de gueule dans le bois!" J'avais bien l'intention de remédier à cette situation, et le plus rapidement serait le mieux.
Une chose était claire: la moto me contrôlait. L'idéal est plutôt l'inverse!