La Moto-Aventure nous emmène loin, toujours un peu plus loin. Nos journées s’allongent de balade en balade et ces montures nous invitent à explorer des contrées de plus en plus creuses. Mais sommes-nous toujours bien équipés pour faire face aux imprévus?
24 Juin 2015, lors de la RDL-Mastigouche (v2), nous ne sommes pas encore à mi-chemin, mais nous sommes à mi-journée. On est loin, sans signal cellulaire, dans un paysage à couper le souffle. Après le diner, sur le bord d’une belle chute, je réalise que mon pneu avant est “flat”….
Ok, “shame on me”, je n’ai pas de tube de rechange pour la roue avant, juste un pour la roue arrière. Un tube 17” sur une roue 21”, ça ne marchera pas (mais il parait que le contraire aurait pu se faire pour dépanner). Mais je ne suis pas aussi pire que j’en ai l’air; j’ai un petit compresseur et une jauge à air. Alors on regonfle. Le tube fuit. Mais ça, on s’en doutait, j’ai un flat, donc la définition de base est que l’air fuit le tube. Heureusement, j’ai environ 20 minutes d’autonomie avant que la pression ne soit trop basse et rende dangereuse la conduite de la moto. Alors je me tape les 200km me séparant de mon domicile avec des arrêts aux 20 minutes pour gonfler avec mon petit compresseur.
Parlant de mon petit compresseur, un petit Stop&Go, il y a deux choix de branchement: Un prise d’allume-cigarette ou des pinces alligator. J’ai une Triumph, alors il n’y a pas de prise d’allume-cigarette, il y a une “Din-Plug”, Européenne… Et la batterie est sous le siège, celui-là même sur lequel j’ai un bidon d’essence et un “dry-bag” pour la balade. Alors pour alimenter mon compresseur, je dois tout détacher cet arsenal, atteindre la batterie, gonfler, tout rattacher et repartir. Donc sur 20 minutes d’autonomie d’air, j’en perd déjà 5 pour tout remettre en place…
Comme bien des gens, je baisse la pression des pneus pour améliorer la conduite et l’adhérence. Dans mon cas, je baisse la pression à 20 PSI. Quand j’ai eu ma crevaison, j’étais convaincu que j’avais “pinché” mon tube. Mais lors de l’autopsie, j’ai trouvé de minuscules cailloux dans mon pneu, du genre poussière de roche…
Voici donc les leçons que j’ai apprises:
- Avoir du slime, pour tenter de colmater le trou sans avoir à défaire la roue;
- Avoir les bons tubes de remplacement;
- M’assurer d’avoir une connexion facile afin d’alimenter mon compresseur (j’ai installé un connecteur directement sur la batterie, il me sert aussi pour le chargeur intelligent);
- Quand j’installe tube et pneu, m’assurer d’avoir un environnement de travail propre, et sans résidus quelconques. Toujours vérifier dans le pneu, ainsi que sur les jantes qu’il n’y a rien qui pourrait causer une crevaison.
Je sais que pour des gens expérimentés mon histoire paraitra banale. Mais pour moi, qui en suis à mon deuxième été dans le domaine, ce sont des expériences tout de même enrichissantes que je souhaite partager à tous les néophytes qui suivent le blog de DSAventure Québec!
Si vous avez des expériences similaires ou complémentaires n’hésitez pas à commenter! Tous en sortirons grandis et gagnants!
Taygher
Juillet 2015
J'utilise un produit similaire (seal & go) dans ma roue avant de manière préventive depuis un an. J'utilise une chambre à air même si je pourrais rouler tube less pour éviter les dégâts lors de mon prochain changement de pneu.
RépondreSupprimerAvec 8 onzes de Seal & Go, on obtient le balancement dynamique de la roue en bonus.