Compte rendu » La Classique 2015

La Classique, c'est l'évènement moto aventure le plus important de l'année au Québec.

Comme dit si bien le proverbe: vieux motard que jamais.  Voici le compte rendu de la classique 2015.

Près de 300 motocyclistes ont participé à l'édition 2015 de cet évènement d'envergure pour les fans de moto aventure.

Ce qui est le plus intéressant pour les amateurs c'est définitivement de rencontrer des gens qui partagent le même intérêt pour la moto et vivre une aventure d'une journée.  La classique est avant tout un évènement social avec un zest d'adrénaline...normalement.

 

Les participants de notre groupe: Roger Lupien, Jacques Jolin, Daniel Desbiens, Normand Defayette,  Clément Champagne, André Côté, Luc Daigneault, Yves Desjardins, Alain Brousseau et Marc Boudreault.

Pour une première participation, je m'attendais à une journée plutôt relaxe, suivre un guide qui connaissait bien le parcours et en compagnie entre autre de Roger et Alain, 2 gars avec qui j'ai passé l'été précédente à rouler dans les sentiers de LaChute...

Eh ben, ça s'est pas du tout déroulé de cette façon.  Premièrement, un des G.O. de l'organisation, Marc, m'a demandé d'être guide pour notre groupe.  Bien entendu, je ne pouvais pas refuser.  J'avais aussi coché la case "bénévole" lors de mon inscription.

La semaine avant la ride.

Problème électrique sur ma Versys.  La batterie ne se recharge pas.  J'annonce à mes comparses que je ne pourrai pas participer, que l'un d'entre eux devrait être le guide pour la ride.  Alain me propose de changer la batterie.  Ce que je fais et après une couple de ride aller et retour au travail tout semble sous contrôle...malgré que j'avais plutôt l'impression que le problème était plus subtil.  Au pire j'apporterai mes câbles.

Le matin de la randonnée.

Je me rend pour 5h45 au point de rencontre pour m'acquiter de ma tâche de bénévole – le "stop and go".  J'avais aucune idée de ce que j'aurais à faire.  Et ben ça se résumait simplement à aider les participants à trouver leur groupe et s'alligner sur la ligne – très heureux d'avoir pu aider et c'était même divertissant.  Ce qui ne m'a pas empêché de socialiser et prendre café-muffin-boisson énergisante – Monster Energy était un des commanditaires!  Je carbure au Monster – mais il faut se modérer - y a pas mal de calories làd'ans;)

J'ai pu jaser aussi avec mon bon ami Richard qui est le seul à avoir participé à toutes les randonnées RDLs.

Départ de la ride.

La ride s'est bien déroulée jusqu'à 1 p.m.  J'aurais aimé avoir un peu plus de pratique avec mon logiciel pour suivre le tracé.  Par exemple, si j'avais zoomé un peu plus, j'aurais eu une meilleure vue sur le parcours et aurais sauvé quelques erreurs de navigation.  Heureusement, Roger n'était pas loin derrière et à 2 on s'en aie sortis – les participants ont été indulgeants.  Fiou. 

Pour me faire pardonner j'ai fait un petit détour: au lieu de continuer le parcours prévu, nous avons emprunté la 6e concession ouest.  Tous ont apprécié le défi supplémentaire de ce parcours qui était normalement réservé pour le tracé A. 

C'était assez impressionnant de voir les gars monter une des pentes particulièrement abruptes et rocheuses avec leur GS ou Ténéré – ce sont des bêtes relativement lourdes pour ce genre de sentiers, mais généralement, ça n'a pas semblé être un problème.

Ce qui aurait dû être fait avant le départ: l'ajustement de la pression des pneus.  Tous aurait dû soulager leur pneus d'une dizaine de PSI et certains, plus encore.  Le gain en traction est notable.  On a dû s'arrêter pour le faire pendant la rando.

Station d'essence.

Après la 6e concession, nous avons abouti sur le chemin Scotch.  Puis la station d'essence.  C'est là que les choses ce sont gâtées pour moi. 

Mes appréhensions sur le problème électrique de ma moto ce sont matérialisées.  Après avoir fait le plein d'essence, j'ai mentionné à Alain que j'avais assez de puissance pour un démarrage au plus et que j'aurais probablement besoin de jus supplémentaire pour démarrer la moto. 

Tout le monde était près à repartir et attendait.  J'appuie sur le démarreur – woin, woin, woin, woin...vroom! Ouf!  Ça a marché!...Je passe la première...cluck!...et plus rien.  Crap!...j'avais oublié de remonter la béquille.  La moto refusait de démarrer à nouveau.  Pas le choix: enlève le banc, défait ma "saccoche" de voyage (plus de "top case", longue histoire), trouve les câbles, installe les câbles, même chose pour Alain, et on démarre.  Je filais pour pas caller le moteur.

Malheureusement, le GPS était mort.  C'est le stator de la moto qui était grillé.  J'avais tout de même assez de courant pour les fonctions de bases, mais pas assez pour charger mon téléphone.  Une chance que j'avais Roger qui a été plus qu'un backup.  Connaissant relativement bien le coin, j'ai pu m'en sortir jusqu'à Arundel, en suivant le chemin de la Rivière Rouge.  Quel beau trajet!  Mais après ça, j'étais dans la brume.

Jack Rabbit.

On s'est fié aux indications et aux gars de l'équipe qui connaissaient mieux le coin.  On a emprunter des sentiers qui étaient relativement difficiles mais wow!  c'était tellement satisfaisant!  On s'est rendu à bon port (je dois avouer que j'ai vécu une période d'angoisse quand le chemin est devenu particulièrement accidenté – je ne pouvais m'imaginer qu'il y avait un resto au bout de cette "trail").  J'étais convaincu qu'on avait pas emprunté le chemin planifié pour le niveau B.

 

De fait, en refaisant une partie du JackRabbit avec mon GPS qui fonctionnait bien ;) pendant une soirée de la LLA, on était définitivement dans le champs.  Le sentier prévu était pas mal plus facile.  Mais aucun regret.

Eh ben, ça, c'était une belle journée de moto Aventures! 

Un gros merci à Yves qui a pris ces superbes photos ainsi qu'à toute l'équipe pour cette journée mémorable!

dsaq

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